Kendall Coyne, Megan Keller, Shiann Darkangelo et Anne Pankowski ont également touché la cible pour les Américaines dans une autre performance méthodique et efficace au Sandman Centre.

L’an passé, les États-Unis avaient écrasé la Russie 9-2 en ronde préliminaire et 13-1 en demi-finale. Les Russes n’ont jamais vaincu les Américaines en 11 matchs à cet événement.

En prévision des demi-finales, Lamoureux a dit : « Nous avons deux jours pour nous préparer. Je ne suis pas certaine de qui on va affronter encore, mais je pense qu’on vient de jouer nos meilleures 60 minutes du tournoi. On veut s’améliorer de match en match. »

La cerbère américaine Nicole Hensley a signé son premier jeu blanc du tournoi alors que son équipe a dominé 39-16 aux tirs au but. Les États-Unis ont utilisé leurs trois gardiennes de but lors de trois victoires consécutives.

« J’ai eu des frissons juste à y penser », a exprimé Coyne à propos de Hensley. « Elle nous a vraiment donné de l’énergie tout au long du match. C’était excitant pour elle et je pense que tout le monde était excité. Premier départ en carrière, première victoire en carrière, premier jeu blanc en carrière. Elle l’a fait ! »

La Russie tentera maintenant de survivre aux quarts de finale. Elle a gagné le bronze deux fois, en 2001 et 2013.

À 5 min 07 s, la troupe américaine a pris une avance de 1-0 quand Coyne a battu la défensive adverse avant de compter sur un tir d’un angle rapproché.

Seulement 1 min 22 s plus tard, Monique Lamoureux a coupé sur la droite et trompé la portière russe, Maria Sorokina, d’une belle feinte sur son coup droit. L’entraîneur russe Mikhail Chekhanov en avait assez vu et a fait appel à Sorokina pour remplacer Nadezhda Morosva.

C’était 3-0 pour les États-Unis à 14 min 19 s quand Keller a compté d’un tir des poignets à partir du haut du cercle droit de mise au jeu.

La Russie a mieux joué défensivement en première moitié de deuxième période, alors que les Américaines semblaient batailler avec un peu moins de férocité.  

Mais en fin de compte, une avance de trois buts n’a rien eu de la « pire avance au hockey » pour les championnes mondiales en titre.

À 4 min 54 s du troisième vingt, Lamoureux a obtenu son deuxième de la soirée en avantage numérique, comptant presque de la même façon qu’au premier tiers.

« Ce n’était pas contre la même gardienne de but, mais si vous avez vu un de ces buts, vous avez pratiquement vu l’autre », a avoué Lamoureux.

Darkangelo a porté le compte à 5-0 à 6 min 19 s avec son premier en carrière au Mondial féminin, fonçant au filet et complétant le jeu de Jocelyne Lamoureux et Davidson.

« C’est vraiment excitant », a exprimé Darkangelo. « J’ai foncé au filet et Jocelyne a fait une belle passe par-dessus et je l’ai fait dévier. C’est facile lorsque vous jouez avec des joueuses de talent qui préparent vos buts ainsi. »

À mi-chemin dans la période, Knight a foncé dans le centre et trompé la vigilance de Morozova d’un tir haut du côté de la mitaine pour donner une avance de 6-0 à sa formation. Elle a ensuite porté la marque à 7-0 avec son cinquième du tournoi, un sommet dans son équipe, à 16 min 17 s.

Pankowski a fermé les livres avec un autre but sur un jeu de puissance avec 2 min 46 s au cadran, se rendant dans la zone payante sans être gênée pour faire vibrer les cordages.

« On se concentre vraiment à nous améliorer d’un match à l’autre », a lancé Coyne. « Je pense que c’est vraiment ce qu’on fait. On s’amuse ensemble et je pense que c’est ce qui compte le plus. »