Comme l’an passé, les Américaines affronteront le gagnant de la demi-finale opposant le Canada à la Finlande, alors que la Russie jouera pour le bronze.

« Évidemment, chaque fois que vous gagnez une grosse victoire en demi-finale, ça vous donne beaucoup d’énergie pour la finale », mentionne la capitaine américaine Meghan Duggan.

Dans ce massacre, la meilleure pointeuse des États-Unis Hilary Knight a obtenu deux buts et deux aides. Jocelyne Lamoureux-Davidson a accumulé un but et une aide et Kelli Stack a inscrit un doublé. Megan Bozek a obtenu un but et deux aides. Brianna Decker a récolté un but et une aide et Monique Lamoureux trois aides.

« On se prépare pour la finale », lance Stack. « C’est là-dessus qu’on travaille si fort tout au long de l’année. Nous sommes vraiment préparés. Ce sera bien amusant. »

La portière Alex Rigsby a signé son premier jeu blanc et sa deuxième victoire du tournoi. Les Américaines ont décoché 40 tirs contre 17.

L’offensive de la troupe de Ken Klee est en feu et l’équipe se prépare à un autre match probable contre ses rivales du Canada. Les États-Unis ont marqué 22 buts en quatre matchs à Kamloops.

« Je pense que ce fut notre meilleur match du tournoi », exprime Klee. « Nos paires de défenseures ont bien travaillé ensemble. Nos avants ont eu une bonne cohésion. On a fait plusieurs passes qui ont libéré nos joueuses et on s’est donné pas mal de chances. »

Les Américaines n’ont accordé que deux buts jusqu’ici. Michelle Karvinen est la dernière qui a touché la cible contre les États-Unis, à 5 min 03 s de la première période dans une défaite de 2-1 de la Finlande mardi.

Elles ont gagné six des huit derniers Championnats mondiaux de hockey sur glace féminin de l’IIHF et ont affronté le Canada en finale chaque année depuis le tournoi inaugural de 1990.

« Nous avons des matchs serrés contre n’importe quelle équipe », avance Klee. « Nous avons eu un match serré contre la Finlande. Un bon match contre le Canada. Ça devrait être un bon duel. »

La Russie ne s’attendait pas à gagner la demi-finale, mais elle a été déçue de ne pas au moins offrir une opposition. Rien n’a vraiment changé depuis la demi-finale de l’an dernier, remportée 13-1 par les États-Unis.

La Russie doit maintenant se concentrer à gagner une troisième médaille de bronze de son histoire, après l’avoir fait en 2001 et 2013.

Les Américaines ont ouvert la marque à 6 min 59 s. Monique Lamoureux a saisi la rondelle derrière le filet pour repérer Stack devant qui n’a pas raté une pareille occasion.

« Je pense que nous devons juste envoyer la rondelle dans le fond et travailler en cycle offensif, diriger des rondelles là où ne se trouve pas la gardienne de but », explique Stack.

Seulement 37 secondes plus tard, c’était 2-0. Shiann Darkangelo a remis la rondelle à Jocelyne Lamoureux-Davidson, qui a déjoué les défenseures russes avant de battre la gardienne de but Anna Prugova à partir du cercle droit.

Ce n’était vraiment pas la journée des Russes. Le tir de la pointe de Bozek a été dévié accidentellement par-dessus l’épaule de Prugova par une défenseure russe, ce qui a porté le compte à 3-0, à 10 min 31 s.

À 11 min 20 s, Knight a logé une rondelle libre dans le filet. Knight a dominé le classement des pointeuses deux fois (2011, 2015). La Russie Prugova a ensuite retiré Prugova au profit de Nadezhda Morozova.

Les États-Unis ont creusé l’avance à 5-0 avec seulement 15 secondes à faire en première période, lorsque la capitaine Meghan Duggan a foncé au filet et redirigé une passe centrée.

« Je pense que tous nos trios peuvent marquer et contribuer », lance Klee. « Nous l’avons démontré ce soir. »

En deuxième période, Knight a traversé la ligne des buts avant d’effectuer une passe dans le centre à Lamoureux, qui a porté la marque à 6-0, à 5 min 01 s.

Le match a été disputé sans trop de punitions et c’est pourquoi il a fallu attendre à la fin du deuxième tiers pour voir le jeu de puissance américain faire mouche. Decker et Stack ont marqué en pareille circonstance à deux minutes d’intervalle avant la fin de la période.

Au cours de la dernière minute du deuxième vingt, plusieurs joueuses sont entrées en collision à la ligne bleue américaine et la joueuse d’avant russe Yelena Dergachyova a été ébranlée. Elle a eu besoin d’aide pour retourner au vestiaire. En plus, elle a écopé d’une punition pour coup de genou sur la séquence.

À seulement 1 min 23 s de la troisième, Knight s’est avancée jusqu’au but pour creuser l’écart à neuf buts.

La Russie a perdu ses 12 parties contre les États-Unis au Mondial féminin. Sa pire défaite a été encaissée le 4 avril 2000, par la marque de 15-0.