Fédération internationale de hockey sur glace

Excellente saison de Coyne

Excellente saison de Coyne

Une attaquante américaine à surveiller

Publié 25.03.2016 11:33 GMT-8 | Auteur Chris Jurewicz
Excellente saison de Coyne
L’Américaine Kendall Coyne célèbre un but contre la Russie au Championnat mondial de hockey sur glace féminin 2015 de l’IIHF. Photo : André Ringuette/ HHOF-IIHF Images
Kendall Coyne vient de connaître une saison incroyable.

Maintenant elle s’apprête à prendre part au Championnat mondial de hockey sur glace féminin 2016 de l’IIHF en portant les couleurs de l’équipe championne en titre, soit celle des États-Unis.

Cette joueuse originaire de Palos Heights, en Illinois, a réécrit le livre des records de la division Hockey East de la NCAA au cours de sa quatrième et dernière saison en tant que membre des Huskies de l’Université Northeastern. Les 55 points obtenus par Coyne au cours de la saison 2015-2016 représentent une nouvelle marque pour la division Hockey East, tout comme son total de points en carrière (167), son total de buts en carrière (91), son nombre de buts en une seule saison (30), sa moyenne de points par match (2,39) et sa moyenne de buts par match (1,30).

Cette joueuse de 23 ans a conclu sa formidable saison et sa carrière dans la NCAA en recevant le prix Patty-Kazmaier 2016 le 20 mars dernier. Ce prix est remis chaque année par la USA Hockey Foundation à la meilleure joueuse de hockey sur glace de la division I de la NCAA.

« Je ne m’attendais vraiment pas à cela, c’est un immense honneur », a mentionné Coyne. « Je l’ai déjà dit, mais c’était un peu difficile pour moi d’accepter ce prix en l’absence de mes coéquipières. Mon équipe était absente parce que nous ne participions pas au Frozen Four. C’est bien sûr un honneur individuel, mais je n’aurais jamais pu le remporter sans le soutien de mes coéquipières. C’est un très grand honneur, tant pour moi que pour toute l’équipe. »

L’équipe des Huskies de Northeastern ne s’est pas qualifiée pour le Frozen Four. Néanmoins, ce fut une année incroyable pour Kendall Coyne et ses coéquipières puisqu’elles se sont qualifiées pour le tournoi de la NCAA pour la première fois de l’histoire de Northeastern. Les Huskies ont perdu en quarts de finale aux mains de l’équipe de Boston College, qui était classée au premier rang.

Au début de la saison 2015-2016, l’équipe des Huskies s’était fixé un seul objectif, soit celui de se qualifier pour le tournoi de la NCAA.

« Nous tentions de faire quelque chose qui n’avait jamais été réalisé », explique Coyne. « Nous savions que notre objectif allait être difficile à atteindre, mais toutes les joueuses ont uni leurs forces et ont travaillé pendant toute la saison pour y parvenir. Et c’est pourquoi nous avons réussi. Chaque jour, notre objectif était de nous améliorer. »

Dave Flint, l’entraîneur-chef des Huskies, ne tarit pas d’éloges à l’endroit de Coyne quand vient le temps de commenter son passage à Northeastern.

« Je n’ai jamais eu sous mes ordres une joueuse aussi talentueuse et engagée que Kendall, et c’est possible que je n’aie jamais le privilège de côtoyer une autre joueuse de cette trempe », mentionne Flint. « Ce qui est si inspirant à propos de Kendall, c’est qu’elle est également impressionnante en classe et qu’elle agit en tant que modèle au sein de la communauté. Kendall a laissé sa marque à Northeastern, au sein de la division Hockey East et de la NCAA, et même dans la collectivité, et nous en bénéficierons pendant très longtemps. »

Redonner aux autres fait certainement partie de l’ADN de Kendall Coyne. Elle a obtenu un baccalauréat en communications à l’Université Northeastern, et elle termine actuellement une maîtrise en communications (communications organisationnelles). Une fois sa carrière terminée, Coyne dit qu’elle veut travailler en relations publiques.

À l’extérieur de la glace, elle passe la plus grande partie de son temps à faire du développement communautaire. Elle participe activement à plusieurs initiatives de services communautaires comme le Manoir Ronald McDonald, la Make-A-Wish Foundation, la For Julie Foundation, le programme Team for Tomorrow et les camps de hockey pour jeunes des Blackhawks de Chicago. Coyne a également effectué un stage avec les Blackhawks de Chicago.

Coyne a fait partie de l’équipe américaine aux Jeux olympiques de Sotchi en 2014, et c’est après la défaite crève-cœur de son équipe en prolongation contre le Canada au compte de 3 à 2 qu’elle a réalisé à quel point les sports peuvent être puissants.

« J’ai appris tellement de choses grâce au hockey », dit-elle. « La chose la plus importante que j’ai apprise, c’est que le hockey est beaucoup plus qu’un jeu. Après Sotchi, nous sommes rentrées au pays et nous étions un peu désappointées d’avoir remporté la médaille d’argent. Mais lorsque je suis arrivée chez moi et que j’ai vu à quel point les gens étaient heureux et à quel point je les avais inspirés, j’ai réalisé que je n’étais pas seulement une joueuse de hockey et que je pouvais utiliser mon sport pour accomplir d’autres choses. C’est pourquoi mon travail rêvé consisterait à travailler avec la collectivité en développement communautaire. »

Mais avant d’en arriver là, Coyne a encore plusieurs années de hockey devant elle, et cela commence avec le Championnat mondial de hockey sur glace féminin 2016 de l’IIHF qui aura lieu à Kamloops, au Canada. Coyne et ses coéquipières de l’équipe américaine feront face au Canada au cours de la première journée du tournoi, soit le lundi 28 mars.

L’équipe américaine aborde le tournoi en tant que double tenante du titre, et Coyne aime bien la composition de son équipe.

« Nous avons beaucoup de leadership », mentionne Coyne. « En fait, quelle que soit l’équipe nationale, presque toutes les joueuses font preuve de leadership au sein de leur équipe. Si l’occasion se présente, je n’hésiterai pas à faire preuve de leadership, mais je ne prendrai évidemment pas la place des meneuses que nous avons identifiées au sein de l’équipe. Au fur et à mesure que je prendrai de l’expérience, j’espère être en mesure d’épauler les plus jeunes joueuses, comme l’ont fait pour moi certaines joueuses plus expérimentées quand j’étais plus jeune. »

 

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